Muséum d'Histoire naturelle de Nîmes - Conférences

Muséum d'Histoire naturelle de Nîmes - Conférences

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Donner à comprendre les découvertes scientifiques actuelles ou les enjeux de la recherche, les questions liées au dérèglement climatique ou la préservation de la biodiversité, permettre à chacun de se forger une opinion ou tout simplement aiguiser la curiosité, telles sont les ambitions de notre programme de conférences.
Scientifiques, naturalistes, passionné-e-s ont choisi de partager leur savoir, leur questionnement en toute simplicité lors de nos escapades.

Voir programme dans "Le mot de l'organisateur".

infos pratiques

Place de la maison carré
Nîmes

30000 — Nîmes (Gard, Occitanie)
Prix d'entrée
Pour tous Gratuit
Prix de la visite guidée
Pour tous Gratuit
Sur place
Française
Obligatoire
Tout public
  • Conférence

Le petit mot de l'organisateur

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>>> jeudi 15 octobre 2020 : Ressources minérales et développement durable

Les ressources minérales ont de tout temps constitué un secteur important de l’activité économique, sans lequel notre environnement quotidien serait différent, tant métaux et matériaux minéraux sont des composantes majeures de nos civilisations. Récemment, sont apparus des questionnements sur l’aspect fini des réserves disponibles, avec des crises médiatisées, notamment sur les métaux critiques (terres rares, lithium…) fortement sollicités dans le cadre de la transition énergétique. Dans un contexte de raréfaction et d’augmentation du prix de la ressource sur le long terme, le concept de durabilité s’impose dans le domaine des ressources minérales : recyclage, matières premières secondaires ou encore valorisation des sous-produits et de certains déchets viennent ainsi compléter le paysage minier traditionnel. Les interrogations sur l’accès aux ressources minérales ainsi que sur les impacts environnementaux et sociétaux de leur exploitation, le bouleversement des grands équilibres socioéconomiques, le partage des fruits de la ressource, font de ce domaine un champ d’observation unique de notre planète.

Conférence animée par Georges Calas. Professeur émérite à Sorbonne Université, chargé de cours à l’Ecole Normale Supérieure, Georges Calas est chercheur à l’Institut de Minéralogie, physique des matériaux et cosmochimie de Paris. Ancien membre Senior de l’Institut Universitaire de France, il a été professeur invité au Collège de France en 2014-2015 sur la chaire «Développement durable».

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>>> jeudi 19 novembre 2020 : La Biodiversité et nous : une affaire d’émotion ou d’évolution ?

Tristesse, peur, attachement, dégout… La palette d’émotions et de sentiments que nous éprouvons au contact des autres espèces vivantes est à l’image de leur foisonnante diversité. Mais comment expliquer que le sort d’une dorade mordant à l’hameçon nous émeuve bien moins que celui d’un agneau à l’abattoir ? L’an dernier, plus de 3500 participants ont contribué à notre enquête « Biodiversité et perception de l’altérité ». Celle-ci impliquait un échantillonnage photographique d’organismes très diversifiés, allant des plantes aux humains. Grâce à leur participation, il a été possible pour la première fois (1) de dresser une cartographie du monde vivant à travers le prisme de nos affects, (2) de déterminer dans quelle mesure notre capacité à être en empathie avec d’autres organismes et à ressentir de la compassion envers eux fluctuait d’une espèce à l’autre, et (3) d’interpréter ces résultats dans un cadre analytique évolutionniste.

Conférence animée par A.Miralles : MNHN. Herpétologiste, phylogénéticien et taxonomiste, A. Miralles travaille sur la systématique des lézards Scincidae. Ses recherches s’intéressent notamment aux aspects méthodologiques de la taxonomique, ainsi qu’à à l’adaptation au mode de vie fouisseur chez les squamates, et depuis peu, à la composante émotionnelle de nos interactions avec les autres êtres vivants.

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>>> jeudi 17 décembre 2020 : Un soleil sur Terre : la fusion thermonucléaire contrôlée

Les besoins énergétiques ne cessent d’augmenter. Cette production reste un enjeu majeur sur tous les plans. Face au réchauffement climatique et à la pollution, la production énergétique efficace et sans effet néfaste est primordial. La fusion thermonucléaire contrôlée serait-elle la solution ? Qu’en est-il de l’état de la recherche sur la fusion des noyaux légers ? Les 2 programmes Iter et CMJ seront présentés en plus de la technologie, comme un état des lieux.

Conférence animée par Sandrine Ferri. Maître de conférences - Physicienne - spécialiste de la spectroscopie des plasmas. DEPARTEMENT PHYSIQUE. HDR - Laboratoire PIIM, UMR 7345. Aix-Marseille Université

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>>> jeudi 21 janvier 2021 : Les roches nous racontent l’histoire de la terre : Régordane, du noir au blanc

Le GR 700 ou chemin de Régordane fait 245 km depuis la Haute-Loire à la Camargue. La variété des paysages recouvre celle de la diversité des sols et soussols. En parcourant ce « chemin de tolérance », D. Nectoux nous permet de plonger dans 400 millions d’années d’histoire et de relier le noir basalte du Velay aux blancs calcaires de la garrigue.

Conférence animée par Didier Nectoux, docteur en géologie de l’ingénieur. Après une carrière dans l’industrie, il a été pendant 21 ans enseignant-chercheur à l’Ecole des Mines d’Alès. Aujourd’hui, il est Conservateur du Musée de Minéralogie de Mines Paris Tech

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>>> jeudi 11 février 2021 : L’invention du pouvoir et des inégalités : du Néolithique aux premiers États

Il y a douze mille ans, au Proche-Orient, de petits groupes de chasseurs-cueilleurs plus ou moins nomades se sédentarisèrent et entreprirent de domestiquer des plantes (blé et orge) et des animaux (mouton, chèvre, boeuf et porc). C’est la « révolution néolithique », qui eut lieu en même temps, mais de manière indépendante, en une demi-douzaine d’autres régions du monde. Elle impliquait un rapport nouveau au territoire, devenu fixe et permanent, et un rapport nouveau à la nature, de domination. A partir de là, le nouveau mode de vie, en provoquant un boom démographique sans précédent, gagna peu à peu l’ensemble de la planète. Ce dernier eut trois conséquences principales : d’abord une course permanente au progrès technique, afin de nourrir une population en augmentation constante dans un environnement fini (invention de la roue, de la traction animale, de la charrue, de la métallurgie, etc.), course qui dure toujours ; puis l’émergence de différences sociales de plus en plus marquées ; enfin une augmentation continue de la violence, visible dans les fortifications comme dans les traces de destruction et sur les corps. Cela débouchera il y a cinq mille ans sur les premiers États et les premières villes du monde. Est-ce que l’archéologie peut retracer ce processus tel qu’il s’est passé ?

Conférence animée par Jean-Paul Demoul. Professeur émérite d’archéologie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, membre honoraire de l’Institut universitaire de France et ancien président de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Il a mené des fouilles en France, en Grèce et en Bulgarie et s’est spécialisé dans l’étude du néolithique et de l’âge du Fer, tout comme sur l’histoire et le rôle social de l’archéologie. Il a publié une trentaine d’ouvrages, dont parmi les plus récents : Une histoire des civilisations (dir° de JP Demoule, D. Garcia et A.Scnhapp ; 2018). On a retrouvé l’histoire de France (2012), Naissance de la figure (2007).

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>>> jeudi 18 mars 2021 : Déshabiter la nature ; Penser et respecter le monde sauvage

Comment habiter la nature sans la dénaturer ? Le projet d’habitation totale qui semble caractériser l’Anthropocène n’est-il pas incompatible avec l’idée même de nature ? L’humain serait chez lui partout, du fond des océans aux confins de l’Atmosphère. Il aurait, dit-on, laissé son empreinte à l’échelle de la planète tout entière. Les quelques espaces qui ne sont pas encore dominés par les activités humaines seraient réduites à des réserves intouchables qu’il s’agirait de préserver comme des reliques. Dans cette proposition, nous essaierons de trouver une ligne de fuite, pour penser des formes d’interactions et de coexistence avec la nature qui demeurent discrète, respectueuses, s’apparentant davantage à une décolonisation du monde sauvage qu’à sa sanctuarisation ou son appropriation.

Conférence animée par Virginie Maris. Directrice de recherche CNRS. Elle travaille au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE – UMR 5175) à Montpellier en philosophie de l’environnement. Ses travaux portent sur les enjeux épistémologiques et éthiques de la protection de la nature. Elle est l’autrice d’une trentaine d’articles scientifiques sur la biodiversité, l’écoféminisme, les espèces non-indigènes, l’économie environnementale, les services écosystémiques ou la compensation écologique. Elle a publié Nature à vendre – les limites des services écosystémiques (Quae, 2014), Philosophie de la biodiversité – petite éthique pour une nature en péril (2de éd. Buchet- Chastel, 2016) et La part sauvage du monde – penser la nature dans l’Anthropocène (Seuil, 2018).

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>>> jeudi 15 avril 2021 : Evolution de la biodiversité : adaptation et activités humaines

Les activités humaines ont un fort impact sur la biodiversité: la plupart des espèces en pâtissent, voire disparaissent, quelques-unes s’adaptent... mais comment? L’évolution par sélection naturelle, le processus à l’origine de la biodiversité, explique pourquoi les papillons changent de couleur, pourquoi les moustiques survivent aux insecticides, pourquoi les poissons deviennent plus petits, etc. Mais surtout, comprendre l’évolution, c’est aussi comprendre pourquoi il est urgent de protéger la biodiversité...

Conférence animée par Pierrick Labbé. Après des études supérieures au sein des Universités de Dijon, Lille puis Montpellier, P. Labbé soutient son doctorat sur l’évolution de la résistance aux insecticides chez les moustiques à l’Université de Montpellier. Il passe 3 ans en Ecosse pour son postdoctorat sur la coévolution d’un crustacé d’eau douce (Daphnia) et d’une bactérie parasite. Il est devenu Maitre de Conférences en 2009, puis Professeur des Universités en 2018 à l’Université de Montpellier. Il est très actif dans la vulgarisation des sciences. Responsable de la Licence Science de la Vie-Biologie Ecologie, il enseigne la biologie, et plus spécifiquement l’écologie évolutive mais aussi l’histoire des Sciences, de la L1 au Master. Depuis 2018, il est membre de l’Institut Universitaire de France ; il vient d’être élu en mai à la Linnean Society de Londres.

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>>> jeudi 20 mai 2021 : Exposer le vivant

Les greffes végétales, l’élevage sélectif, les jardins d’agrément sont des pratiques, parfois très anciennes qui attestent que les humains interviennent sur des organismes vivants selon des critères esthétiques pour faire apparaître des formes et des couleurs singulières. En comparant les oeuvres contemporaines réalisées dans le domaine du bioart avec la mise en scène des végétaux et des animaux dans les sociétés traditionnelles, cette conférence vise à réfléchir aux diverses manières d’exposer le vivant.

Conférence animée par Perig Pitrou. Anthropologue, directeur de recherche au CNRS, au sein du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France, où il dirige l’équipe « Anthropologie de la vie ». Dans le cadre d’un réflexion comparatiste sur les relations entre vie et technique, il a récemment publié un numéro spécial de la revue Techniques&Culture sur le biomimétisme et l’ouvrage Puissance du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Les presses du réel). En 2016, il a reçu la médaille de bronze du CNRS pour ses recherches dans le domaine de l’anthropologie de la vie.

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>>> jeudi 21 juin 2021 : Les épidémies dans le passé

Les sociétés humaines prennent progressivement conscience de la fragilité de leurs systèmes, construits au fil des siècles depuis le néolithique, face aux nouveaux risques sanitaires. Dans cette période d’incertitude scientifique, dans l’incapacité de prévoir l’évolution à court terme d’une épidémie mondiale, il est logique de se tourner vers notre passé. La paléopathologie, spécialité d’interface entre sciences biomédicales et sciences archéologiques et historiques, peut identifier certains des risques épidémiques ayant touché nos ancêtres et nous aider à comprendre notre présent et à prévoir notre futur. Cette présentation sera étayée par quelques exemples d’épidémies ou de risques sanitaires dans le passé, s’intégrant dans l’histoire mondiale des relations entre les agents infectieux épidémiques et les sociétés humaines.

Conférence animée par Olivier Dutour. Docteur en médecine, Docteur ès sciences, est Professeur à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, Université Paris Sciences Lettres et chercheur à l’Unité de Recherche PACEA, CNRS-Université de Bordeaux. Ses recherches en archéologie des maladies regroupent l’anthropologie épidémiologique, l’écologie de la santé et l’histoire des maladies.
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