Les années 20 dans l’histoire de l’art ! Alors que nous nous apprêtons à passer en 2020, le cycle de conférences mensuelles du Musée Barrois sera consacré, cette année, aux années 20 à travers l’histoire de l’art.
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Mercredi 20 novembre, 20 h
1420 : LES ANNÉES FOLLES DU XVE SIÈCLE ? L’ART À LA FIN DU RÈGNE DE CHARLES VI, par Frédéric Tixier, maître de conférences en histoire de l’art médiéval à l’université de Lorraine (réservation à partir du 2 novembre).
Il s’agira d’évoquer un panorama de l’intense création artistique sous le règne de Charles VI le Fol. C’est en effet à Paris que se développe un véritable art du luxe afin de répondre aux nouvelles attentes de l’aristocratie et de la bourgeoisie. De même, les royaumes limitrophes (duchés de Lorraine, de Bourgogne, de Savoie par exemple...) importent depuis la capitale du royaume de France de précieux objets ou bien favorisent la production artistique locale : dès lors, de nouvelles techniques voient le jour.
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Mercredi 11 décembre, 20 h
1520-1530 : LE MANIÉRISME EN ITALIE, par Jean-Sébastien Bertrand, conférencier (réservation à partir du 23 novembre).
« Maniérisme »… Quel drôle de mot ! C’est un style peu connu et souvent vu comme une « bâtardisation » du Beau de la Renaissance. Et pourtant ! Ce courant, finissant la Renaissance et débutant le Baroque, est une période majeure de l’histoire de l’art où se mettent en place de nombreux critères esthétiques : contrastes, lumière, couleurs, théâtralisation des scènes… L’Italie est le berceau de ce style dans les années 1520. Au programme de notre rencontre, des personnalités fortes du courant : les peintres Pontormo et Parmigianino, ainsi que le grand Michelangelo et ses architectures florentines.
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Mercredi 15 janvier, 20 h
1620. LA FRANCE DES TABLEAUX : DE FOIRES EN LOTERIES, par Mickaël Szanto, maître de conférences en Histoire de l’art à l’université Paris IV-Sorbonne (réservation à partir du 28 décembre).
Le rôle majeur joué par la communauté nordique dans le développement de l’art français au XVIIe siècle reste insoupçonné. Les grands noms de Rubens et Champaigne sont les symptômes d’un phénomène plus général : la toute-puissance, durant les années 1620, des artistes nordiques en France. Il s’agira de mettre en lumière cette communauté d’excellence, composée de peintres, de graveurs, de sculpteurs, d’ébénistes, mais aussi d’actifs marchands d’art qui déversèrent sur le marché français plusieurs milliers de tableaux flamands par le biais non seulement des foires mais aussi de spectaculaires loteries d’œuvres d’art.
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Mercredi 5 février, 20 h
LES ANNÉES 1720 EN FRANCE, UN ART DE TRANSITION, par Claire Paillé, attachée de conservation, responsable du Musée Barrois (réservation à partir du 18 janvier).
Après la fin difficile du règne de Louis XIV, marquée par les guerres, la famine et les épidémies, la Régence du duc d’Orléans donne un nouveau souffle à la monarchie française. Cette période et l’avènement de Louis XV voient naître une ambiance nouvelle où la gaieté et les audaces abondent dans tous les domaines. Le jeune roi et son épouse, Marie Leszczynska, entretiennent une cour fournie et s’entourent d’artistes et d’artisans qui font évoluer les beaux-arts comme les arts décoratifs.
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Mercredi 18 mars, 20 h
LES ANNÉES 1820 : LE SOUFFLE D’UN VENT NOUVEAU OU L’AFFIRMATION DU MOUVEMENT ROMANTIQUE DANS LES ARTS, par Catherine Clot de Laborderie, conférencière au Musée de la Vie romantique, Paris (réservation à partir du 29 février).
Même si, sur le plan politique, les années 1820 confirment une Restauration, un retour à des valeurs monarchiques et conservatrices, le domaine artistique, lui, semble en pleine révolution. Sous les ors du Salon carré, au Louvre, s’ouvre une nouvelle bataille entre Classiques et Modernes. Elle verra l’affirmation de la génération romantique, en particulier, lors des Salons de 1824 et 1827 relayés par la presse, dans laquelle les débats font rage. Cette conférence tentera de restituer cette période foisonnante et prometteuse sur le plan artistique.
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Mercredi 29 avril, 20 h
LES ANNÉES 1920 À NANCY, TRIOMPHE DE L’ART DÉCO, par Jean-Sébastien Bertrand, conférencier (réservation à partir du 11 avril).
Si Nancy a connu son heure de gloire durant l’Art nouveau (1890-1910), elle n’a pas à rougir de son paysage architectural des années 1920, au sortir de la guerre. Officiellement né en 1925, l’Art Déco prône un certain rationalisme et une quête de la sobriété du décor, une réponse à l’exhaustivité « baroque » de l’Art nouveau. Parcourons les rues de Nancy pour observer ces architectures étonnantes et déroutantes.
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