Fondée à la demande de l'évêque de Rodez, Adhémar III, l'abbaye présente les caractéristiques de l'architecture cistercienne. Les bâtiments, répartis selon un plan immuable, se distinguent par un appareillage soigné, un décor simple et épuré.
Au 13e siècle, ils sont reconstruits et la Seye est canalisée pour alimenter les viviers. Abandonnée à la Révolution, l'abbaye est sauvée de la ruine dans les années 1950 par Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache. Leur collection d'œuvres d'art contemporain a orienté la vie culturelle actuelle du monument.