Duché d'Uzès, Château ducal

Le temps paraît figé à Uzès. Les bâtisses anciennes se groupent toujours selon le plan circulaire de l'enceinte médiévale disparue. Sur une esplanade surplombant la ville se dressent l'ancien évêché, la cathédrale et la remarquable tour Fenestrelle qui domine la ville depuis dix siècles. André Gide, dont la famille paternelle était originaire d'Uzès, signalait déjà que la cité gardoise était un joyau méconnu et qu'elle aurait mérité une plus grande reconnaissance : « O petite ville d'Uzès ! Tu serais en Ombrie, des touristes accourraient de Paris pour te voir !» Thierry Dehayes vous invite à remonter le temps à travers une belle sélection de cartes postales anciennes. Au fil des pages, vous découvrez cette petite ville, nichée au cour d'une vallée ombragée, qui déploie tout le charme d'une cité d'antan.

Naître riche dans l’une des plus anciennes et des plus célèbres familles françaises, les Mortemart, ducs et pairs depuis 1650, et épouser à vingt ans le duc d’Uzès, premier duc et pair de France, aurait suffi à beaucoup de jeunes filles du XIXe siècle. Mais la personnalité d’Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d’Uzès (1847-1933) est hors du commun. Et sa vie, à cheval sur deux siècles, est une aventure étonnante. Née sous Louis-Philippe, la duchesse d’Uzès a traversé son siècle aux premières loges de la vie mondaine et politique de la France. Elle fut à la fois artiste, lieutenant de louveterie, maître d’équipage de vénerie, première femme titulaire du permis de conduire en 1897, soutien du général Boulanger. Veuve à 31 ans, cette femme d’action savait aussi recevoir avec faste dans les nombreuses propriétés où elle aimait séjourner avec sa famille. Ses souvenirs font revivre l’histoire de France à travers le regard unique d’une grande dame. Nouvelle édition, augmentée de photos de vénerie, de Mes histoires de chasse, d’un tableau généalogique et d’un important index de plus de 550 noms.