Découverte du musée de la Vie romantique

Ouvrage sur le courant "romantisme" en littérature. Conçu et pensé selon les pratiques d'enseignement actuelles, chacun des ouvrages de cette collection offre une présentation riche et détaillé des courants littéraires les plus enseignés. À l'aide d'une mise en page soignée et d'une structure des contenus cohérente, les étudiants navigueront avec aisance au coeur des oeuvres présentées. Extraits d'oeuvres, iconographie recherchée pleine couleurs, biographies des auteurs, mises en contexte des oeuvres et enfin une ligne du temps qui présente les principaux événements de la période étudiée.

De la femme-fleur à la femme-citadelle, l'histoire d'un ensevelissement... Les dessous de la bourgeoisie... La mode des colifichets... La coiffure à la girafe et autres têtes de girouette... Le temps des dandys... Le culte du négligé... L'embourgeoisement de la silhouette masculine...

À l'aube de notre modernité, le romantisme a transformé la littérature, la musique et les Beaux-Arts. Mais, plus généralement, il a bouleversé notre manière de penser, d'aimer, de percevoir la nature ou l'Histoire - en un mot, de vivre. Né en terre germanique, il a brillé d'un éclat formidable dans la France postrévolutionnaire, avant d'essaimer dans l'Europe entière et, au-delà, dans les empires coloniaux et en Amérique, où il a toujours accompagné la naissance des États nationaux. Cet essai restitue dans sa globalité les idées, les motifs, les modes qui dessinent les contours de la culture romantique et permettent d'en saisir les multiples visages à travers les pays les plus divers : rapport à la démocratie, modes littéraires, sacre du sujet, etc.

Empruntant son titre à l'un des plus singuliers contes d'Edgar Poe, l'exposition qui, venant de Francfort, se tient au Musée d'Orsay depuis le 5 mars et jusqu'au 9 juin 2013, lève le voile sur un des versants les plus sombres et les plus sulfureux de l'art européen: le romantisme noir. Elle sera au coeur de notre émission de ce soir. Ni école, ni mouvement constitué, plutôt galaxie en perpétuelle extension d'astres sombres, ce romantisme dit noir, qui, brassant littérature,musique, arts plastiques et cinéma, court de Goya jusqu'à Murnau, de Hugo à Breton et de Liszt à Lou Reed, fait de l'art non un sacerdoce humaniste ou la célébration d'un mariage harmonieux entre l'homme et le monde, mais l'approche risquée des puissances sombres. Fascination morbide pour la mort, ivresse de la déchéance, culte des ruines et de la désolation, fringale de climats fantastiques et d'atmosphères insolites, incantation à Satan et culte de la femme perçue comme tentatrice fatale, objet de jouissance perverse ou d'adoration, ainsi va, depuis un siècle et demi ce romantisme noir dont Mauvais Genres s'appliquera ce soir à dire les grands thèmes,décrypter les vertiges et invoquer les grandes figures. Laissez -vous aller, le gouffre est sans fond ! Avec les voix de Céline du Chéné, Côme Fabre,,Jean Marie Guinebert,Jean Baptiste Thoret et Philippe Rouyer