Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation - Conférences

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Soixante-dix ans ont passé depuis les événements tragiques de la Seconde guerre mondiale et pourtant, cette histoire imprègne encore profondément notre société.

Voir thèmes dans "Le mot de l'organisateur".

infos pratiques

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation
Espace Berthelot
14 avenue Berthelot
69007 Lyon

69007 — Lyon (Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes)
Prix d'entrée
Plein tarif 8€
Tarif réduit 6€
Moins de 18 ans, personnes handicapées et leur accompagnateur, bénéficiaires des minimas sociaux et personnes non imposables Gratuit
Prix de la visite guidée
Plus de 18 ans 3€
Moins de 18 ans 1€
Sur place
Française
Obligatoire
Tout public
  • Mémoire Guerre
  • Musée

Le petit mot de l'organisateur

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Passage et refoulement des Juifs à la frontière Suisse

À l’image de Françoise Frenkel, l’auteur de « Rien où poser ma tête », dont est inspiré le spectacle « En fuite ! », de nombreux Juifs ont tenté de trouver refuge en Suisse, face aux persécutions nazies et du gouvernement de Vichy. La question du refoulement des réfugiés juifs à la frontière suisse continue aujourd’hui de susciter des débats, parfois polémiques. En outre, les lacunes documentaires, les destructions de documents, l’absence de renseignements fiables sur les personnes refoulées empêchent de dresser des statistiques définitives et exhaustives sur l’ensemble de la frontière suisse et toute la période 1939-1945. Toutefois, pour mieux appréhender ce que fut la politique suisse face aux réfugiés juifs et le parcours de ceux qui ont tenté le passage de cette frontière clandestinement, il faut replacer cette question dans une histoire plus longue : celle d’une extrême réticence des autorités helvétiques à l’égard de l’immigration étrangère, notamment juive. De 1933 à 1945, ceci pose des graves problèmes pour la tradition d'asile et pour les activités humanitaires.

Conférence-lecture par Marc Perrenoud, historien, docteur des lettres, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, de l'antisémitisme et des relations internationales de la Suisse, conseiller scientifique de la Commission indépendante d'experts Suisse-Seconde Guerre mondiale (1997-2001), et par la Compagnie Golem Théâtre.

>>> mardi 10 mars à 19h


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Père et meurtrier. Heinrich Himmler à la lumière de sa correspondance privée

Il fut l’un des plus hauts responsables nazis et l’un des plus grands criminels de l’Histoire. Non sans raison, l’un de ses biographes l'a présenté comme « l’architecte du génocide ». La correspondance avec sa femme, récemment publiée, nous rappelle que, derrière le Heinrich Himmler dont les historiens établissent les crimes, il y avait également un homme privé, un mari, un père. C’est le cas de tous les bourreaux, dans l’Allemagne nazie ou ailleurs. D’un côté, on tue, y compris des femmes et des enfants, de l’autre, on ne cesse d’aimer sa famille. C’est ce paradoxe apparent que la conférence propose d’explorer en croisant les deux répertoires : celui de l’intime et celui de la pratique génocidaire.

Par Florent Brayard, historien spécialiste du négationnisme de la Shoah, directeur de recherche au CNRS
(CRH-EHESS)

>>> jeudi 12 mars à 18h30


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Être Juif à Lyon, 1940-1944

Quelle était la situation des Juifs à Lyon et ses environs lorsqu’ils sont entrés dans l’épreuve de la guerre ?
Comment l’ont-ils vécue et comment y ont-ils survécu ? Quelles ont été leurs façons de vivre et de survivre et comment sont-ils ressortis de cette période à hauts risques ?
S’appuyant sur l’ouvrage éponyme et à partir d’archives nombreuses, cette conférence propose de livrer une histoire incarnée de l’univers décalé dans lequel les Juifs ont été
précipités. À travers une analyse axée sur ce que cela pouvait bien vouloir dire d’être juif dans la « capitale de la Résistance », elle retrace une grande fresque, longue de
quatre ans, qui met à nu la terrible réalité des persécutés.

par Sylvie Altar, enseignante,docteure en histoire contemporaine et membre associé du LARHRA – Université Lyon 2

>>> jeudi 2 avril à 18h30


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"Vous n'aurez pas les enfants !"

Le 26 août 1942, une grande rafle est lancée dans toute la zone sud, visant les Juifs étrangers afin de satisfaire à la demande allemande de déporter 100 000 Juifs
de France. La plupart des personnes arrêtées dans la région sont rassemblées au centre de tri de Vénissieux (Rhône). Des militants des organisations juives
et de l’Amitié chrétienne, organisés en « commissions de criblage », multiplient leurs efforts pour soustraire les enfants à la déportation.
Profitant du flou juridique autour de leur sort, ils parviennent à en sauver une centaine en les dispersant dans différents lieux d’accueil.
Le 30 août, le préfet Angeli leur intime l’ordre de rendre les enfants pour qu’ils soient déportés, ce à quoi le cardinal Gerlier, archevêque de Lyon, oppose un refus catégorique.
Un tract, signé des mouvements de Résistance, reprend sa formule : « Eh bien, Monsieur le Préfet, si vous voulez monter à l’archevêché, montez à l’archevêché ! Mais les enfants, vous ne les aurez pas.

par Valérie Portheret, docteure en histoire et membre de l’association des fils et filles des déportés juifs de France

>>> mercredi 6 mai à 18h30


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Édouard Herriot dans la Seconde Guerre mondiale

UN PARCOURS ENTRE VOLONTÉ ET RÉSIGNATION
La conférence se propose de revenir sur le parcours du premier des Lyonnais en tentant d’expliquer ses choix et ses contraintes.
Le parcours d’Édouard Herriot durant la Seconde Guerre mondiale est marqué par des rapports complexes consécutifs à une ambivalence entre soumission à la force des événements et choix
affirmés. En 1939, celui qui est alors président de la Chambre des députés et maire de Lyon tente de s’affirmer comme un guide moral. Mais, lorsqu’au tournant de l’été 1940, la
défaite est évidente, Herriot tente de sauver autant qu’il le peut la ville de Lyon et la République. Après avoir déclaré son admiration à Pétain, il tente de résister à
Vichy en arbitrant sans cesse entre cadre légal et aspirations morales. Cependant, malgré une attitude volontaire, teintée de relations discrètes avec quelques groupes de
Résistance et des autorités étrangères, Herriot s’efface à mesure que la guerre se prolonge.

par Jérôme Henning, maître de conférences en histoire du droit à l’université Paris-Nanterre

>>> jeudi 14 mai à 18h30


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1940 : les particularités de la défaite française

En lien avec l’exposition « Une étrange défaite ? »
Détachée du traumatisme que constitue la défaite, cette analyse offre une lecture nuancée, novatrice et subtile d’un événement qui a marqué l’histoire de la France.
Dans l’esprit de chacun, juin 1940 marque la défaite de la France. Contrairement aux mythes et aux clichés, celle-ci n’était pas inévitable. Elle n’est pas due aux défaillances morales de la Nation ou à la décadence des institutions politiques, mais à des facteurs militaires tels que la modification du plan d’attaque du côté allemand, le manque d’imagination des généraux français et des erreurs de calcul opérationnels de la part du haut commandement.
Ce qui est le plus surprenant, ce n’est pas tant que la bataille de France ait été perdue – aucun pays n’a
eu beaucoup de succès contre le mastodonte allemand –, mais que sous la direction de Philippe Pétain, le pays ait choisi d’accepter la défaite et de faire basculer la République vers un régime autoritaire.

par Philip Nord, professeur d’histoire moderne et contemporaine et spécialiste de l’histoire de la France à Princeton University

>>> mercredi 17 juin à 18h30


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Conférences gesticulées : Parcours de femmes
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Pour les femmes, la période 1920-1945 est à la fois riche et paradoxale, marquée par des avancées formidables, mais aussi des reculs. Nombre d’entre elles vont se battre pour leurs droits dans les mouvements féministes. Éprises de liberté, certaines poursuivront leur combat dans les mouvements anti-fascistes et dans la Résistance.
Entre conférence et théâtre, ces trois conférences théâtralisées proposent de (re)découvrir ces femmes à travers une prise de parole documentée, poétisée et mise en scène.
Par Anne Monteil-Bauer, comédienne
En partenariat avec l’association « Si si, les femmes existent »


SORTIR DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Pour la France, comme pour les autres pays d’Europe, l’expérience de la guerre a été si traumatisante qu’il est difficile de penser à l’après. Pour les femmes, il va falloir aussi faire le deuil d’une émancipation et de rôles nouveaux, assumés pour faire fonctionner l’économie et la société durant les années 1914-1918, qu’on leur demande d’abandonner pour revenir à un système patriarcal. Parmi les figures de cette période, nombre d’entre elles sont de futures résistantes.

>>> 6 février à 18h30



REPEUPLER LA FRANCE, LA LOI DU 31 JUILLET 1920

La France n’en finit pas de compter ses morts, 1 600 000, et de leur offrir un culte qui étouffe beaucoup de questionnements. Si les militantes féministes ont abandonné leurs revendications durant la guerre se ralliant, pour la plupart, au patriotisme ambiant, la loi du 31 juillet 1920 qui pénalise le contrôle des naissances va réveiller les militantismes. Et des femmes, à la tête desquelles de futures résistantes comme Berty Albrecht, vont entrer dans la bataille.

>>> 8 mars à 15h30



LES ANNÉES FOLLES, ÉMANCIPATION ?

Les années 1920, dites « années folles », charrient le mythe de la garçonne, une femme émancipée aux cheveux courts qui ferait tout comme un homme et remettrait dangereusement en question
les repères d’une société en pleine reconstruction. Qu’en est-il vraiment ? Dans ce moment historique où chacun et chacune éprouve le besoin de profiter d’une vie dont la guerre a montré à quel point elle était fragile, les femmes s’émancipent-elles ? Un esprit de résistance est-il en germe ?

>>> 16 avril à 18h30

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